Résumé de la thèse

Ce projet de recherche mobilise les approches de l'économie urbaine et de l'économie de l'environnement pour contribuer au débat scientifique et public sur les effets de la fréquence croissante des événements climatiques extrêmes sur les marchés immobiliers, à travers une analyse des choix de localisation des ménages. Le projet est structuré en trois parties, comprenant une description complète du scénario climatique et immobilier, suivie de son impact sur les dynamiques sociétales, puis d'une exploration des stratégies de politiques publiques pour répondre à ce problème.

Tout d'abord, il proposera un modèle spatial quantitatif innovant pour détecter comment la fréquence des événements climatiques extrêmes influence les choix en matière de logement. Cela permettra d'évaluer les stratégies d'adaptation au climat que les ménages mettent spontanément en œuvre et l'effet perturbateur que cela a sur le marché immobilier.

Ces informations seront utilisées dans la deuxième partie du projet pour examiner comment les inégalités de revenus peuvent conduire à des inégalités environnementales. Les ménages les plus pauvres disposent de moins de ressources que leurs voisins plus aisés pour faire face aux événements climatiques graves, que ce soit en termes d'équipement d'adaptation du logement ou de localisation.

Enfin, le projet évaluera s'il existe un « bonus vert » pour les biens immobiliers qui obtiennent de meilleurs résultats sur l'indicateur de performance énergétique fixé par le gouvernement et son effet potentiel sur l'adaptation du logement.